L'île Tomé
                  autour de Tomé débarquement en annexe pendant la pêcheAscension du sommet de l`île

                            "Un léviathan marin qui soulève à l'horizon sa rugueuse échine de granit". Ernest Renan
 

 
Les deux escales accessibles de l'île
L'île étant très découpée qu'il est très difficile d'y accoster.  Deux accès sont possibles uniquement à l'EST de l'île, à la pointe du Valet ou à l'anse de l'ancienne ferme.
 
A la pointe du valet

vue de Tomé
Embarquement à marée bassePhilippe-ClaudeInspiration de notre artiste Agnès pendant le périple

Du côté de la ferme (Nord-Est de l'île)

Visite des ruines, vestiges de l'ancienne ferme et d'un puits déssèché, qui s'accompagne d'une sympatique escalade dans les rochers.

la fermele puitsLe puits dans l`île

Navigation autour de Tomé, le plaisir d'admirer les criques et les oiseaux. Nous en profitons pour relever nos casiers à araignées. 

Le capitainerelève de casiersvpêche d`arraignéesCormoran

Longue d'environ 1,5 km pour une largeur de 200 m, l'île Tomé n'appartient pas à l'archipel des Sept îles.

Possession de l'abbaye de Bégard depuis le 12 ième siècle, cette île se nommait Tavéac. A la fin du 17 ième siècle, Jacques Thomé de Kéridec, personnage considérable et influent de Lannion, afferme l'île. Conseillé du roi à la chancellerie de Bretagne, il laisse son nom à l'île fréquemment ortographié Tomé.

A la fin du 18 ième siècle, l'île appartient au sieur Bellingant qui se plaint en 1765, de la piraterie de son île: des gens se permettent de couper du goémon et varech, de tuer des moutons, sans savoir à qui s'en prendre. Le tribunal de Morlaix lui donne raison. Mais à la révolution, en 1798, son bien est vendu  comme  bien national à Jacques Le Coat.

Au début du 16 ième siècle, les actes de piraterie sont nombreux. Ce sont surtout les anglais venus de Jersey, Guernesey qui s'incrustent, se cachent derrière l'île pour piller les navires marchands. En 1807, parait-il, un drapeau Anglais flotte sur le sommet de Tomé. Mais cet acte ne dure que quelques heures grâce à l'intervention d'un navire armé et un soutien de la population locale qui chassèrent l'ennemi. Fort de cette aventure, il est vaguement envisagé de fortifier l'île, mais l'idée est abandonnée.

Les derniers habitants vivotent sur l'île entre les deux guerres dans une petite ferme. Au 20 ième siècle, l'île est achetée par E. Sorel. Vers 1997, l'histoire raconte qu'un promoteur était intéressé d'installer une base d'hélicoptères pour la visite des 7 îles. Le maire Yvon Bono bloquera définitivement tout type de projet privé et en 1998, l'île est acquise par le Conservatoire du Littoral. En 2002, il est décidé de dératiser l'île pour permettre aux oiseaux de se développer. 620 pièges sont éparpillés sur l'île. Aujourd'hui, on en trouve encore quelques uns à la pointe du Vallet. Depuis juin 2012, le Conservatoire du Littoral a mis deux moutons de Soay (île écossaise)  pour éviter la fermeture du milieu par l'envahissement des ronciers et pruneliers. Par contre, récemment l'association a découvert un vison d'Amérique, qui pour LPO est une réelle menace pour la faune de l'île. Il parait que ce sont de bons nageurs ! 

moutons de SoayVison d`Amérique
L'abondance des oiseaux avec le retour de certaines espèces, semble être cependant en croissance:
  • grand gravelot,
  • hirondelle de rivage,
  • huitriers pies,
  • cormorans, mouettes rieuses etc.
Vous aurez le plaisir de les voir de près comme de loin, grâce à MINUX capable de se fauliler sans bruit à l'intétrieur des criques: engin ayant un tirant d'eau de 20 cm seulement et se propulsant à la force du vent. Alors à vos appareils photos!



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